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UNE EXPÉRIMENTATION À L'ULB :
LA SSA ÉTUDIANTE

LE PRINCIPE ?

La participation comprend un cycle d'ateliers lors desquels les

étudiant·es construisent le réseau, apprennent et échangent

sur les systèmes alimentaires et décident collectivement

de l'alimentation qu'ils et elles veulent soutenir.

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70 étudiantes et étudiants de l’ULB reçoivent
100€ par mois pour faire leurs courses alimentaires
de septembre 2024 à juin 2025.

Ces 100€ peuvent être dépensés dans les magasins du réseau de l’expérimentation. 

Ce réseau est constitué par les participants et participantes 
qui peuvent ajouter ou retirer des magasins.

Le but ? 

Remettre au centre la question de la démocratie alimentaire
et tester ensemble une forme de Sécu
rité Sociale de l’Alimentation. 


L’idée de la Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA), c’est d’étendre la sécurité sociale belge à l’alimentation pour permettre à tous et toutes un accès à une alimentation de qualité et choisie.  Plus d’infos sur la SSA ici !

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QUI PEUT PARTICIPER ?

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Les étudiantes et étudiants inscrits à l’ULB pour toute l’année académique 2024-2025.

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QU'EST-CE QUE ÇA
IMPLIQUE ?

  • prendre part à +/- 30h d’ateliers répartis sur les 10 mois,

  • remplir des questionnaires pour
    le suivi scientifique par le CEESE,

  • répondre à des entretiens individuels avec le CEESE.

POUR ACHETER QUOI ?

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Les 100€/mois sont dédiés à l’achat de produits alimentaires.


Ils ne peuvent être dépensés que dans le réseau de commerces de l'expérimentation.

 

Ce réseau sera régulièrement modifié par les participant·es (ajout et retrait de magasins).

DES ATELIERS ?

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Dans le même esprit que les Conventions Citoyennes pour le Climat, ce cycle d'ateliers donnera des clés aux participant·es pour comprendre les systèmes alimentaires.

Ces ateliers ont deux objectifs :

  • Construire une grille de critères et un réseau de commerces dans lequel dépenser les 100€.

  • Établir collectivement des revendications à destination des pouvoirs publics pour améliorer l’accès à une alimentation choisie et de qualité pour les étudiant•es.

Comment participer ? 

Les inscriptions sont désormais clotûrées. La sélection des 70 participant·es
s'est faite sur base des personnes qui ont rempli le formulaire d'entrée.

Tu veux plus d'infos sur la construction du projet

et son déroulement ?

Inscris-toi à la newsletter
en envoyant un mail à : asbeanssa@gmail.com

Tu peux aussi nous suivre sur les réseaux 

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Une expérimentation suivie par le Centre d'études économiques et sociales de l'environnement de l’ULB

Une expérimentation rendue possible grâce au soutien financier de Bruxelles Environnement, de Goodfood,

de la COCOF et de la fondation FourWings

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Qu'est-ce que la 
SÉCURITÉ SOCIALE DE l'ALIMENTATION ?

LA SÉCURITÉ SOCIALE :
UN DISPOSITIF ESSENTIEL

La Sécurité Sociale nous permet de nous protéger mutuellement des principaux

risques sociaux (maladie, licenciement, vieillesse, etc.).

 

C’est grâce à ce dispositif que nous bénéficions des remboursements des soins de santé, d’une pension, du chômage, des congés payés ou des allocations familiales.


Depuis plusieurs années, face à l’augmentation de la précarité alimentaire et à la situation alarmante des agriculteur·rices, un collectif composé de citoyen·nes, chercheur·ses

et producteur·trices travaille sur une nouvelle branche de la Sécurité Sociale :

une Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA).

LE PRINCIPE DE LA SSA ?

Concrètement, chaque citoyen·ne aurait droit à un budget mensuel dédié aux dépenses alimentaires (par exemple : 150€/mois versés sur une carte alimentaire).

Comme pour la Sécurité Sociale actuelle, le financement viendrait des cotisations des travailleur·euses et employeur·euses. Ces cotisations seraient proportionnelles au revenu. 

En plus d’améliorer l’accès à une alimentation choisie et de qualité pour tous·tes,
la SSA veut permettre de rémunérer le travail des paysan·nes
et
 soutenir la transition de nos systèmes alimentaires.

 

L'argent des cotisations pourra financer la sortie d'un mode de production
basé sur la destruction des écosystèmes et l’exploitation des travailleur·euses.
 
Le défi est que cet argent 
ne devienne pas un subside indirect à l’industrie agro-alimentaire.
 

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L’accès à ce budget est universel : tout le monde y aurait droit sans démarches 

nécessaires. Pas besoin de justifier sa situation socio-économique ou de faire face à des situations stigmatisantes au moment des achats. 

Le conventionnement s’organiserait au sein d’instances locales 

         (composées par exemple de citoyen·nes et travailleur·euses

des filières alimentaires).

 La nourriture qui pourrait être achetée avec ce budget serait décidée 

démocratiquement par les citoyen·nes, via un conventionnement.  

POURQUOI UNE SSA ?

Pour être toujours plus compétitif, le modèle agro-industriel exerce une pression continue sur les travailleur·euses des filières alimentaires : agriculteur·rices mais aussi ouvrier·ères dans les usines de transformation, caissier·ères, livreur·euses, etc.

 

La SSA permet de sortir l’alimentation des logiques capitalistes et de la concurrence internationale, principaux freins à un revenu et des conditions de travail dignes pour les paysan·nes et tous·tes les travailleur·euses du secteur alimentaire.

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Pour être toujours plus compétitif, le modèle agro-industriel exerce une pression continue sur les travailleur·euses des filières alimentaires : agriculteur·rices mais aussi ouvrier·ères dans les usines de transformation, caissier·ères, livreur·euses, etc.

 

La SSA permet de sortir l’alimentation des logiques capitalistes et de la concurrence internationale, principaux freins à un revenu et des conditions de travail dignes pour les paysan·nes et tous·tes les travailleur·euses du secteur alimentaire.

En Belgique, un agriculteur·rice sur quatre gagne moins de 1000 €/mois. 

ASSURER DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL AUX PERSONNES QUI NOUS NOURRISSENT 

Pour être toujours plus compétitif, le modèle agro-industriel exerce une pression continue sur les travailleur·euses des filières alimentaires : agriculteur·rices mais aussi ouvrier·ères dans les usines de transformation, caissier·ères, livreur·euses, etc.

 

La SSA permet de sortir l’alimentation des logiques capitalistes et de la concurrence internationale, principaux freins à un revenu et des conditions de travail dignes pour les paysan·nes et tous·tes les travailleur·euses du secteur alimentaire.

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LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ ALIMENTAIRE ET FAIRE RESPECTER LE DROIT À L’ALIMENTATION

Les prix du logement augmentent, ainsi que les prix de l’énergie, de l’alimentation, … De plus en plus de personnes rognent sur leur budget alimentaire. 

 

Pourtant, avoir accès à une alimentation choisie et de qualité est un droit fondamental reconnu au niveau international, que la Belgique s’est engagée à respecter. C’est le droit à l’alimentation et son non-respect constitue une violation des droits humains. 

En mettant un budget alimentaire à disposition de chaque citoyen·ne, la SSA veut permettre à chacun·e d'accéder à une alimentation qualitative qui soit en accord avec ses besoins et ses valeurs.

 En Belgique, 600 000 personnes recourent à l’aide alimentaire, 6 fois plus qu’il y a 20 ans.

Pour être toujours plus compétitif, le modèle agro-industriel exerce une pression continue sur les travailleur·euses des filières alimentaires : agriculteur·rices mais aussi ouvrier·ères dans les usines de transformation, caissier·ères, livreur·euses, etc.

 

La SSA permet de sortir l’alimentation des logiques capitalistes et de la concurrence internationale, principaux freins à un revenu et des conditions de travail dignes pour les paysan·nes et tous·tes les travailleur·euses du secteur alimentaire.

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SORTIR DES MONOPOLES DE L’AGROINDUSTRIE ET ALLER VERS UNE DÉMOCRATIE ALIMENTAIRE 

Aujourd’hui, un petit nombre d’entreprises agroindustrielles détient le monopole des filières alimentaires. On assiste à une concentration du pouvoir et des richesses : ces 4 entreprises céréalières ont par exemple doublé leurs bénéfices en 2022, en pleine inflation (pour atteindre 13 milliards de dollars !).

 

D’un autre côté, les mangeur·euses et producteur·rices n’ont plus aucune emprise sur ce qu’on produit, mange et à quel prix.  

 

Via le conventionnement démocratique, la SSA veut permettre aux travailleur·ses des filières et citoyen·nes de décider ce qu'il faut produire et comment !

En Belgique, 85% de la grande distribution est aux mains de 5 groupes. Au niveau mondial, quatre entreprises détiennent 70 à 90% du marché des céréales.

Pour être toujours plus compétitif, le modèle agro-industriel exerce une pression continue sur les travailleur·euses des filières alimentaires : agriculteur·rices mais aussi ouvrier·ères dans les usines de transformation, caissier·ères, livreur·euses, etc.

 

La SSA permet de sortir l’alimentation des logiques capitalistes et de la concurrence internationale, principaux freins à un revenu et des conditions de travail dignes pour les paysan·nes et tous·tes les travailleur·euses du secteur alimentaire.

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SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT DES FILIÈRES AGROÉCOLOGIQUES ET LOCALES

Mais c’est aussi le secteur le plus touché par leurs conséquences : les sécheresses, inondations, ravageurs, …

 

La production agro-industrielle est vulnérable et génère beaucoup de dégâts. D'autres modèles de production existent, plus en équilibre avec les écosystèmes et plus résilients face aux enjeux climatiques.

 

Via le conventionnement démocratique, les citoyen·nes auront la possibilité de soutenir le développement de l’agriculture paysanne.

La SSA veut ainsi garantir un revenu pour les acteurs de ces filières et leur permettre d’investir et de transformer leur offre.

Le système alimentaire actuel est la première activité humaine responsable du changement climatique et la plus grande cause d’effondrement de la biodiversité.

La SSA, un mouvement qui grandit !

Des collectifs en France et en Belgique travaillent ces questions,

lancent des expérimentations locales et organisent

la mise à l'agenda politique de cette proposition.

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Collectif français

Collectif belge

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